Les droits des veuves en Islam

La veuve est une femme qui est destinée à perdre son mari qui la soutient et répond à

La veuve est une femme qui a perdu son mari qui la soutenait et répondait à ses besoins. Elle est une femme qui souffre énormément. Cette souffrance n’est pas seulement financière mais surtout une souffrance émotionnelle et psychologique. Elle perd son mari, son amant et le père de ses enfants, et devient responsable de ses enfants et se charge de deux rôles : le rôle du père et celui de la mère. Peut-être que l’on ne va pas beaucoup parler, dans cet article, des veuves et de leurs obstacles dans la vie, mais nous allons mettre en lumière les droits des veuves dans l’Islam et comment l’Islam protège les droits de la veuve.

Les droits financiers :

Quand le mari meurt, la veuve a de nombreux droits financiers. Elle a le droit d’hériter de lui et il n’est pas permis à quiconque de prendre sa part d’héritage sans son acceptation. Si le mari ne lui laisse pas assez d’argent pour subvenir à ses besoins et aux besoins des enfants, la société doit la soutenir et la charité devient un devoir pour elle, comme l’a dit le prophète Mohammad, paix et salut sur lui :

Celui qui s’occupe d’une veuve ou d’un pauvre est comme un moudjahid (guerrier) qui se bat pour la Cause d’Allah, ou comme celui qui fait des prières toute la nuit et jeûne toute la journée.” [Al Bukhari].

Selon la Charia (loi islamique), la veuve a un droit à une partie de l’héritage des biens qui appartenaient à son mari décédé. La part de l’épouse est d’un quart si son mari ne laisse pas d’enfant, mais s’il a un enfant, elle obtient un huitième. Allah dit dans le Coran :

Et à vous la moitié de ce que laissent vos épouses, si elles n’ont pas d’enfants. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu’elles laissent, après exécution du testament qu’elles auraient fait ou paiement d’une dette. Et à elles un quart de ce que vous laissez, si vous n’avez pas d’enfant. Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d’une dette. Et si un homme, ou une femme, meurt sans héritier direct, cependant qu’il laisse un frère ou une sœur, à chacun de ceux-ci alors, un sixième. S’ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers, après exécution du testament ou paiement d’une dette, sans préjudice à quiconque. (Telle est l’) Injonction d’Allah ! Et Allah est Omniscient et Indulgent.” [Coran 4:12]

L’Islam garantie également a la veuve le droit d’avoir une maison et un abri pour elle et ses enfants. Si le mari ne laisse pas une maison, alors une somme d’argent appropriée est prise sur sa propriété pour fournir une maison à la veuve et aux enfants car elle a un besoin particulier de maison plus que tout autre héritier.

Le droit de se remarier :

Point de vue de la Charia (loi islamique) sur le remariage de la veuve :

L’Islam prend en compte la nature humaine, par conséquent, il autorise le mariage de la veuve et fixe une période spécifique pour son « ‘idda » (‘période d’attente’ en arabe – qui est de quatre mois et dix jours ou jusqu’à l’accouchement pour les femmes enceintes). Allah dit :

Ceux des vôtres que la mort frappe et qui laissent des épouses : celles-ci doivent rester une période d’attente de quatre mois et dix jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la façon dont elles disposeront d’elles-mêmes d’une manière convenable. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.” [Coran 2:243]

Il est permis à une femme de se remarier en Islam après la fin de son « ‘idda » (‘période d’attente’ en arabe) afin de maintenir sa chasteté ou de combler le vide émotionnel et psychologique a cause de l’absence du mari surtout si elle est jeune et a des enfants qui ont besoin d’un père. Elle doit choisir le mari qui sera gentil et miséricordieux envers ses enfants et pourra les traiter comme leur père. Cependant, si elle décide de ne pas se remarier et fait le choix de ses enfants, elle reçoit une grande récompense. La veuve qui se consacre à la garde des orphelins accompagnera le prophète (que la paix et le salut soient sur lui) au Paradis comme il l’a dit :

Moi et celui qui parraine un orphelin sommes (proches) au Paradis comme le sont ces deux-là » en montrant ces deux doigts : l’index et le majeur.” [Al Bukhari].

Bref, la veuve est une femme qui a perdu son mari qui la soutenait et répondait à ses besoins. Elle a besoin de beaucoup de temps pour s’adapter à sa nouvelle vie, parce qu’une fois le mari décédé, elle se sent trop faible et incapable de prendre une décision ou d’assumer n’importe quelle responsabilité. Avec le temps, elle s’adapte à la nouvelle situation, en particulier lorsque ceux qui l’entourent l’aident à prendre confiance en elle et en ses capacités. L’Islam garde les droits financiers, émotionnels et psychologiques de la veuve et nécessite que la société musulmane prenne soin d’elle et de ses enfants.


Références :

*La prise en charge des orphelins se réalise par le soin que porte une mère à ses enfants orphelins de père
*Le Coran en français

Plus de ressources :

La vraie religion de Dieu.
* Petit guide illustré pour comprendre l’Islam.
* Muhammad, le messager d’Allah.
* Livres en français.

ِAutre langues:

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